« En avril 1992, un jeune homme issu d’une famille aisée de la côte Est se rendit en auto-stop en Alaska et entreprit une randonnée dans une région inhabitée au nord du mont McKinley. Quatre mois plus tard, un groupe de chasseurs d’élans trouva son corps décomposé.
Peu de temps après cette macabre découverte, le magazine Outside me demanda d’enquêter sur les circonstances troublantes de la mort de ce garçon. On apprit qu’il s’appelait Christopher Johnson McCandless. Élevé dans un faubourg cossu de Washington, il y avait fait d’excellentes études et s’était révélé un sportif accompli. »
Voilà ce qu’écrit Jon Krakauer au début de l’avant propos de son livre Into The Wild publié en 1996 aux États Unis d’Amérique. Ce livre deviendra un best-seller et donnera envie au réalisateur Sean Penn de réaliser un film, Into The Wild, pour mettre à l’écran l’histoire touchante de Christopher.
Depuis plusieurs années, des élèves me parlent de ce film quand j’évoque au sein du cours sur la liberté, le faux-ami que j’ai appelé le désir d’indépendance total. Cette année encore, un élève, Roman, s’est même servi de ce film comme référence dans l’un de ses devoirs. Je le remercie car il m’a motivé pour l’acheter. Après avoir lu le synopsis, je pensais qu’il pouvait me servir à mettre en évidence ce que pouvait donner le ressentiment dans notre vie. C’est en effet le cas : Christopher a été victime de ce que Frédéric Nietzsche et Max Scheler appellent le ressentiment.
Je vous invite donc à regarder ce film et à lire le livre de Jon Krakauer. Si vous voulez aller plus loin afin de mieux comprendre Christopher, je vous recommande le livre témoignage de sa sœur Carine. Le magazine l’express a bien résumé dans cet article ce que l’on y découvre au sujet de Carine et Christopher.
Grâce à ce film, vous comprendrez mieux le cours sur la conscience, le ressentiment et le pardon.
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