Il faut bien définir la notion de liberté
Il y a clairement dans de nombreuses copies une connaissance insuffisante du cours ou du moins une absence de développement des concepts qui peuvent être confondus avec la liberté (FAL) et de ceux qui permettent de mieux la comprendre (volonté, choix, délibération, moi fondamental) . Il y a dans un certain nombre de copies un manque important de connaissance conceptuelle. Le jour du bac, cela vous pénalisera clairement. Je pense que cela vient d’un manque de révision méthodique, un manque de travail. Plus nous allons vers le bac, plus je serai sévère à ce sujet.
Je vous recommande de vous faire des fiches récapitulant les concepts vus en cours. Il est tactiquement idiot de s’en remettre exclusivement au niveau révision entre les mains des annabacs, car le cours qu’il y a derrière ces annabacs, ne sera pas le même que celui qu’on a vu. Vous serez donc moins aptes à le développer. Les annabacs ne peuvent être utiles qu’en complément des fiches de révision.
Le verbe promettre et la notion de promesse :
- Du latin promittere, dont le sens propre est faire aller en avant, laisser aller en avant, mais qui est surtout employé au figuré pour garantir, assurer, plus rarement prédire. Promittere est formé de pro avant et de mittere envoyer.
- En français, le verbe n’a repris que le sens figuré du latin : s’engager à quelque chose.
- Il me semble utile ici de repartir du sens latin pour étudier le rapport que la promesse tisse avec le temps. Face aux fluctuations des actions humaines, la promesse va permettre de tisser une stabilité, une prévisibilité des événements futurs. C’est ce que soutient Hannah Arendt.
- Il faut peut-être analyser les pertes et les gains qu’une promesse comporte. Il n’y a pas que perte de liberté, il y a aussi gain.
- Il faut aussi distinguer différents types de promesses : certaines peuvent être bonnes et d’autres non. Ce n’est pas forcément le fait de promettre qui est bon en soi, c’est aussi fonction de la nature de la promesse.
- Dans ce dernier registre, il est intéressant de savoir si une promesse faite par crainte est encore une promesse. Cela remettrait alors la liberté en question !
- La vengeance est une promesse mauvaise : je te promets de te rendre au moins le mal que tu m’as fait. Et cette promesse va venir, par le ressentiment qu’elle risque d’entraîner, diminuer ma liberté.
- Il fallait donc mettre en évidence des critères qui permettaient de distinguer les promesses mauvaises des promesses bonnes.
Il faut définir tous les mots
- Ici il y a 3 mots à définir : liberté, promesse et renoncer.
- Il faut définir ces 3 mots au plus tard dans la première partie, en ayant annoncé les définitions dans l’introduction.
Veillez à ce que chaque partie soit en lien explicite avec la question posée.
Situations problèmes intéressantes :
- Severus Rogue dans la saga Harry Potter ;
- Le mariage, oui mais en donnant un peu de détails à la situation problème. Le mariage en général c’est un peu trop vague.
- La promesse vis à vis d’un frère handicapé d’être là pour lui et de continuer à s’occuper de lui.
- Le film « Titanic » de James Cameron ;
- La promesse du Rohan vis à vis du Gondor dans « le Seigneur des Anneaux » de Tolkien ;
- Le film « Mr Nobody » de Jaco Van Dormael ;
- Madame Bovary avec la promesse de mariage entre Emma et Charles : à étudier en mettant en évidence les problèmes que leur mariage rencontre.
- Le film « Yes Man » de Peyton Reed avec Jim Carrey (mais il fallait comprendre la morale du film et peut-être aussi la critiquer).
- Le film « Hunger Games » de Gary Ross basé sur les romans éponymes de Suzanne Collins, à interpréter dans le sens du sujet.